Transport écologique : de quoi parle-t-on ?
Une définition du transport écologique
Quand on parle de transport écologique ou transport propre, on se réfère à la notion de mobilité durable, mobilité douce ou d’écomobilité.
Ces cinq notions sont liées aux questions de développement durable et on pourrait les regrouper sous cette définition : ce sont l’ensemble des modes de mobilité, collectifs ou individuels, qui sont jugés moins nocifs pour l’environnement.
En effet, les transports écologiques permettent de contribuer à la baisse des émissions de CO2.
Et on sait que l’enjeu est fort car aujourd’hui, 92% de la population mondiale vit dans des endroits où la pollution de l’air dépasse les recommandations fixées par l’OMS. Par ailleurs, les transports généreraient à eux seuls près d’un quart des émissions mondiales d’émission de CO2.
La question du transport écologique va ainsi inclure les mobilités individuelles comme :
- la marche
- le vélo ou vélo électrique
- la trottinette ou trottinette électrique
Et les transports en communs collectifs :
- les bus
- les trains
- les systèmes d’auto partage ou le covoiturage
- les métros
On parlera aussi de tous les efforts et les innovations qui permettent de réduire les émissions de gaz des transports sur les véhicules comme la voiture (voiture électrique, pile à combustible, la moto ou encore le camion.
La question du transport écologique s’inscrit dans une dynamique politique ou à l’échelle d’un territoire pour assurer la transition écologique.
La mobilité en France
Depuis 2010, les modes de mobilité ont évolué en France.
Tout d’abord, des innovations et de nouveaux modes de déplacement sont apparus. Par exemple, la mobilité partagée et le covoiturage ont fait leur apparition dans nos habitudes.
Pourtant, aujourd’hui, c’est la voiture qui reste le mode de transport préféré en France. On l’utilise notamment en majorité pour les trajets quotidiens.
Selon le bilan annuel des transports de 2019, la circulation routière (composée à 92% de voitures et de véhicules utilitaires légers) augmente de 1,5% tous les ans.
Du côté des autres modes de transport, sur la période 2008 à 2019, la marche à pieds augmente de 2,5 points, tout comme l’utilisation des transports en commun (+ 0,8 points). La voiture individuelle reste aujourd'hui le mode de transport préféré des français, utilisé à 63%.
Quels changements pour des transports propres ?
Compte tenu des enjeux de réduction des émissions de gaz à effets de serre, la France a tout intérêt à se tourner vers des solutions alternatives pour les transports.
En 2017, le gouvernement annonce l’arrêt de la commercialisation des véhicules thermiques roulant au gazole ou à l’essence pour 2040. Voici donc un tour d’horizon de solutions qui permettent de rouler de façon plus douce.
Transport écologique : l'électromobilité
Une solution pour réduire l’impact de la voiture et des modes de transports collectifs sur l’émission de CO2 est de passer à des véhicules qui ne fonctionnent pas en utilisant du diesel ou de l’essence.
Ce changement profond va permettre de développer d’autres secteurs comme celui de l’électromobilité avec les véhicules électriques (voitures, camions, bus…).
Il s’agit de développer la commercialisation de la voiture électrique ou la voiture hybride : 100% électrique ou équipée d’un moteur électrique et à fonctionnement thermique. Ces deux types de véhicules permettent de diminuer les émissions de gaz à effets de serre, de dioxyde de carbone ou encore de particules fines.
Transport écologique : le cas de l’hydrogène
D’un autre côté, le secteur de l’hydrogène offre aussi une belle opportunité. Les véhicules à hydrogène fonctionnent grâce à l’utilisation de piles à combustibles et de batteries.
Ces dernières permettent de créer de l’électricité en utilisant l’hydrogène et l’oxygène. Un courant électrique est alors produit ce qui entraîne la mise en mouvement du moteur.
L’hydrogène, s’il est fabriqué à partir d’énergies renouvelables, pourrait permettre de créer des véhicules qui n’émettent pas de CO2. C’est un des grands enjeux nationaux qui a été présenté en septembre 2020 pour le développement de l’hydrogène décarboné.
Transport écologique : les biocarburants
En parallèle du développement de l’hydrogène ou de l’électromobilité, les biocarburants sont aussi une alternative qui peut être mise en place.
Ces biocarburants peuvent alimenter les véhicules de la même façon que les carburants classiques tout en réduisant les émissions de CO2. De la plantation jusqu’à la consommation d’énergie, un biocarburant émet jusqu’à -50% de CO2 qu’un carburant issu d’une énergie fossile.
Pour cela, il faut utiliser des matières végétales ou organiques renouvelables comme le colza, le tournesol ou des déchets agricoles.
Transport écologique : le gaz
Enfin, le gaz naturel comprimé (GNC) et le gaz naturel liquéfié (GNL) sont aussi des atouts pour développer le secteur du transport écologique.
Le gaz naturel comprimé (GNC) est un gaz naturel qui contient également des hydrocarbures. Le GNC peut être utilisé comme carburant sur des véhicules variés : voitures, camions, bus ou bateaux. Aujourd’hui, les véhicules qui fonctionnent au GNC ont en réalité un double moteur avec deux réservoirs distincts : un pour le carburant classique et l’autre pour le gaz naturel. L’autonomie de ce type de véhicule est ainsi grande : jusqu’à 1000 kilomètres.
De l’autre côté, le GNL est aussi un gaz utile pour changer nos façons de nous déplacer. Ce gaz naturel est un gaz qu’on a porté à l’état liquide. Sa température est comprise entre -160 °C et -163°C. On dit que le GNL est une énergie fossile propre car la transformation du gaz naturel fait perdre son CO2 et l’oxyde d’azote qu’il contient. Dans la pratique, le GNL est un carburant qui est utilisé sur les navires ou les paquebots.
💡À lire aussi : Quel est le rôle du gaz naturel dans la nouvelle mobilité ?
Vous avez des questions et interrogations sur cette nouvelle mobilité ? Contactez Artis !